SCEA Baby Porc devant leur fabrique d'aliments SKIOLD AirFlow Mix | Pyrénées Atlantiques

La fabrique d’aliments : la priorité n°1 lors de son installation

SCEA Baby Porc, Pyrénées-Atlantiques (64)

Vous envisagez de moderniser votre fabrique d’aliments ? Découvrez comment Kelly et Jean-Marie, éleveurs porcins dans les Pyrénées-Atlantiques, ont modernisé leur fabrique d’aliments pour gagner en confort de travail et découvrez le cercle vertueux de cette transformation.

Une belle histoire de famille et de transmission. Jean-Marie, éleveur porcin depuis 1967, accompagne sa petite-fille Kelly dans son aventure entrepreneuriale. À 24 ans, elle reprend la gestion de l’élevage, avec pour objectif premier de moderniser la fabrique d’aliments. 

 

Modernisation de la fabrique d’aliments

Installé en 1967 avec 10 hectares de terre, 6 truies et 7 vaches limousine, Jean-Marie développe sa ferme au fil des ans. En 1975, il décide d’investir dans une fabrique d’aliments lorsqu’il passe de 80 à 160 truies.

Enfant, Kelly découvre l’univers de l’élevage porcin aux côtés de ses grands-parents. D’une passion, elle décide d’en faire son métier et de prendre la relève de son grand-père.

Ensemble, ils imaginent l'avenir et travaillent à pérenniser cette exploitation familiale. "Quand je suis arrivée en 2022, le projet n°1 était de moderniser la fabrique" précise Kelly. Cela s'est traduit par :

  • L’ajout d’un automate qui pilote l'ensemble de la fabrique d'aliments : FlexMix Pro
  • Le changement du cœur de fabrique (broyeur-mélangeur) :
    • Remplacement du broyeur à marteaux par un broyeur à disques Disc Mill
    • Remplacement de la mélangeuse verticale par une horizontale
  • L’ajout de trémies big bag
  • Le transfert mécanique est devenu pneumatique

 

 

 

Avantages de la modernisation de la fabrique d’aliments

  • Un meilleur confort de travail

"Avec l’ancienne fabrique d’aliments, il fallait porter des sacs de 25-35 kg. A partir de la formule de base, on calculait tout à la main pour savoir combien de cadran de pesée il fallait faire. Pour faire un aliment, il fallait compter 3 heures. C'était très long et il fallait y être en permanence. Il y avait beaucoup d'erreurs, des vis qui tournaient parfois à vide, etc.

Aujourd'hui, l'aliment se fait tout seul. Je m'occupe de la fabrique d’aliments 1 matinée par semaine pour faire le planning des aliments de la semaine à fabriquer, surveiller sur l'ordinateur qu'il n'y a pas de code erreur, etc. Le gros point fort c'est d’avoir accès au logiciel sur le téléphone pour démarrer une fabrication. Lorsque j'arrive à la FAF, je récupère l'aliment."

  • Une meilleure maitrise de la granulométrie de l’aliment

"Avec le broyeur Disc Mill, on peut régler le broyage en fonction des matières premières et des formules. On ajuste la granulométrie en fonction des stades physiologiques.

Par exemple, en post sevrage, on fabrique des aliments très fins qui ressemblent beaucoup à l'alimentation sous la mère. Alors que pour les truies, l'aliment est plus grossier. Si c'est trop fin, elles ont des ulcères. Ces réglages sont automatisés. On le programme une fois, on ajuste les réglages et c'est bon."

  • Un meilleur bien-être animal

"Avant, tout était manuel et source d’erreurs. Parfois, on se retrouvait avec subitement des diarrhées, des retards de croissance. Aujourd’hui, on travaille avec un produit frais, on fabrique à la semaine. L’automatisation de la FAF me libère du temps pour la surveillance des animaux. On a du mal à le quantifier mais ça se voit sur les animaux. On a plus de régularité et nous sommes passés de 11 à 13 porcelets."

  • De meilleurs résultats technico-économiques

"Aujourd'hui, 70% du coût de production d’un cochon, c'est le coût de l'aliment. À titre de comparaison et à formule équivalente, nous produisons pour 50€ la tonne moins cher comparé à l'aliment du commerce. Au-delà de s'enlever les marges appliquées par les intermédiaires du commerce, les animaux ne poussent pas pareil. C'est complètement différent. On travaille avec des matières nobles, les animaux sont bien conformes. On a de jolis poids à l'abattoir.

Pendant la transition pour le remplacement de la fabrique d’aliments, nous avons fait un test sur nos 2 sites avec le même lot d’animaux. Le site de Monassut-Audiracq était nourri avec l’aliment de la FAF et pour celui d’Escoubès, nous avons acheté l'aliment.

Résultat : sur le site d’Escoubès avec l’aliment du commerce, les cochons avaient un gros ventre mais étaient tout petits. Tandis qu'ici, à Monassut-Audiracq, ils étaient bien développés et conformes."

 

Choix du partenaire : les points clés qui ont fait la différence

  • Le SAV de proximité

Thion Equip’ Elevage est une entreprise locale et on a été rassuré par le fait qu'il y ait un service après-vente jour et nuit et le week-end. C'est rassurant de se dire que les techniciens peuvent intervenir rapidement sur place et pas uniquement par téléphone.

  • L’interconnexion des logiciels de machine à soupe / fabrique d’aliments

Ensuite, on avait déjà une machine à soupe SKIOLD sur le site d’Escoubès. Le logiciel de la machine à soupe Distriwin pouvait donc être connecté au logiciel FlexMix Pro de la nouvelle fabrique d’aliments. Ce sont des logiciels faciles à utiliser. Je n'ai pas eu besoin de formation pour apprendre à l'utiliser. C'est clair et simple. Même mon grand-père, qui n'a pas de compétences en informatique, sait s'en servir facilement !

  • La gestion à distance

Aujourd’hui, je peux tout gérer à distance. Le fait d'avoir le logiciel sur le portable c'est également très pratique. Je l'utilise notamment quand il y a de l'orage pour vérifier que tout fonctionne sur le site d'Escoubès. D’ailleurs, en cas d'orage, pas de problème. Le groupe électrogène prend le relais ou sinon je remets en service le matin.

Comment travaillons-nous avec la FAF ?

La gestion de la FAF

Kelly fabrique 10 tonnes d’aliments par semaine, généralement la nuit en heures creuses. Sa fabrique a été dimensionnée pour produire jusqu’à 4000 tonnes d’aliments par an.

"Aujourd’hui, nous achetons l'orge, les trois tourteaux et le pois. On les achète plus ou moins en avance en fonction des prix. Le plus difficile en tant que fafeur, c'est de faire le bon choix, même en faisant appel à un courtier. Surtout depuis la guerre en Ukraine, les prix fluctuent beaucoup. Ensuite, nous travaillons le maïs en sec ou en humide (avec lequel nous sommes autonomes sur l’année pour les deux sites) et après les minéraux.

Pour la formulation, nous sommes accompagnés par des minéraliers Somin et Alitec qui analysent nos matières premières et établissent les formules d’aliments en tenant également compte de nos stocks et de leurs minéraux qu’ils adaptent en conséquence.

Nous fabriquons 7 aliments :

  • 2 formules pour l’engraissement
  • 2 formules pour les truies
  • 3 formules pour le post-sevrage 

 

La maintenance de la FAF

"Tous les ans, le service après-vente de Thion Equip’ Elevage vérifie les éléments d'entretien (ex : les disques, le surpresseur, etc.). Le préventif vaut mieux que le curatif ! On fait confiance à Thion car ce sont eux qui ont de l'expérience. Même si on peut identifier une pièce qui est usée, on ne saurait pas forcément la remplacer, eux le font rapidement."

 

Le mot de la fin pour les éleveurs qui envisagent de fabriquer leur aliment

"La FAF, il n'y a même pas à hésiter, il faut foncer !

L'avantage d'être fafeur c'est qu'on est gagnant sur le coup de production de l'aliment. On optimise toujours nos formules, on a toujours des opportunités d'acheter des matières premières différentes en fonction du prix. Et il n'y a pas que le prix, il y a aussi l'aspect sécurité sanitaire. Quand on a trouvé une formule qui convient bien aux animaux, on la garde. Ce qu'on ne fait pas avec l'aliment du commerce. En étant fafeur, on peut être réactif. Tandis qu'avec l'aliment du commerce, une fois que le silo est rempli, on est obligé de le consommer entièrement. Par exemple, nous avions une formule en engraissement où le maïs rendait la ration trop riche et provoquait des diarrhées. Nous avons pu ajuster et ajouter de l'orge pour équilibrer la ration."

 

Informations sur l'exploitation :

  • Monassut-Audiracq (64)
  • 2 associés (UMO)
  • Elevage porcin : 340 truies naisseur-engraisseur, 1200 places d’engraissement
  • SAU : 160 hectares de maïs
  • Cahier des charges : FIPSO (Filières Porcine du Sud-Ouest)
  • Production annuelle : jusqu’à 4000 tonnes d’aliments
  • Solution SKIOLD : Fabrique d’aliments SKIOLD Airflow Mix
  • Installation mise en service en 2022
  • Partenaire Installateur : Thion Equip’ Elevage (Auriac, 64) 

 

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