Fabrique d'aliments SKIOLD pour bovins - GAEC De La Croix Pomiers - Ain

"Le Disc Mill, on ne reviendrait jamais en arrière !"

GAEC De La Croix Pomiers, Saint-Martin-Du-Mont (01)

 


Informations sur l'exploitation :



 


Pourquoi notre propre fabrique d’aliments à la ferme ?


A l’origine, nous avions un projet CUMA pour une fabrique d’aliments mobile. Mais il était difficile de satisfaire tout le monde.


De notre côté, notre fabrique d’aliments était très vieille. Alors, on s’est décidé à investir pour la moderniser et l’automatiser.


Deux ans auparavant, notre voisin avait investi dans une fabrique d’aliments. J’avais entendu dire qu’il en était très content et que ses résultats étaient même meilleurs ! Qu’ils n’avaient jamais été aussi bons. Alors, nous avons visité sa fabrique d’aliments et nous avons été convaincu.


J’ai contacté le revendeur du projet, Stéphane Vitupy de Alpes Leman Robotique, que je connais bien. Il y a un lien de confiance. Je savais qu’ils faisaient des robots de traite mais je ne savais pas qu’ils faisaient de la fabrique d’aliments !


Vous savez, lorsqu’il y a des installations qui fonctionnent, que nos confrères sont contents et disent que le travail est sérieux, on est moins réticents à investir !


En parallèle, on avait également le projet d’un nouveau bâtiment pour les génisses. Ces deux projets étaient liés.


 


Qu’est ce qui a fait la différence ?


Le Disc Mill. On ne reviendrait jamais en arrière !


Quand on voit la précision et le débit qu’il a... Et il ne consomme rien ! Et ça fait moins de poussières.


Sur l’exploitation, nous avions connu le broyeur à marteaux et l’aplatisseur.


Le broyeur à marteaux consommait beaucoup d’énergie pour peu de débit et il était bruyant. Ensuite, on était passé à l’aplatisseur pour la même installation. Les petits grains n’étaient pas tous touchés, même avec 1mm d’écart. Et on le voyait dans les bouses.


Depuis, avec le broyeur à disques, on a un meilleur débit et une meilleure régularité. Même si les grains sont tout petits, le Disc Mill les touche. On peut l’adapter aux caractéristiques de la récolte (type de céréales, taille des grains, humidité de la récolte, etc.).


Par exemple, en ce moment, on broie fin pour les génisses (écart des disques de 1.2mm). Le temps de broyage de 20-25mn. En plus, on fait des économies sur l’électricité car la fabrication est programmée en heures creuses !


 


Comment je travaille avec la FAF ?


LES RECETTES


Aujourd’hui, nous produisons 5 recettes :



  • « Toute l’année » : 2 recettes destinées aux vaches laitières   

    • Fabriquée quotidiennement à base de seigle, tourteaux, minéral (consommation : 300 kg par jour)

    • Fabriquée 1 jour sur 2 sur la même base avec des compléments distribuée matin et soir pour les vaches de +27kg (consommation : 125 kg par jour)





  • « Saisonnières » : 3 recettes destinées aux génisses dont la fabrication hebdomadaire 

    • 1 ration "Eté" qui est un aliment à base d’orge brut (consommation : 400kg en 1 mois)

    • 2 rations "Hiver"

      • Un mélange d’orge, de seigle et de minéral (consommation : 600kg)

      • Une ration destinée aux génisses qui arrivent à 6 mois en transition alimentaire avant de partir au pré (consommation : 200kg en 3 semaines).






Ce qu’il faut savoir, c’est que chez nous, on fait que de l’herbe. Pour nous, une vache mange de l’herbe en priorité. Alors, quand on récolte la luzerne, on l’a fait analyser pour savoir ce qu’elle vaut. En fonction des résultats, on modifie la répartition des recettes puis on ajuste avec le tourteau pour équilibrer la ration.


 


LE QUOTIDIEN


Aujourd’hui, la fabrique d’aliments est en grande partie automatisée. Dans l’automate Fabristar, on a enregistré les rations et elles sont programmées. La fabrication se fait la nuit pendant les heures creuses. Un jour, nous fabriquons une ration. Le jour suivant, nous fabriquons une ration supplémentaire (soit deux rations). Désormais, quand j’arrive le matin pour faire le bol, la ration est déjà disponible, en attente dans la cellule tampon. Et le jour suivant, pour la ration supplémentaire uniquement, j’incorpore manuellement le minéral et le tourteau à génisse directement dans la mélangeuse. Ensuite, le produit se mélange et on évacue derrière.


 


Ce que nous a apporté la modernisation de la fabrique d’aliment ?



  • Réduction du stress alimentaire


Le vétérinaire, on ne le voit presque plus pour l’alimentation ! On a diminué le nombre de vaches en acidose. Les rations sont mieux équilibrées.



  • Gain de temps


Avant, sans automatisation, s’occuper de la fabrique d’aliments me prenait 1h/j car il y avait beaucoup de manipulations.


Aujourd’hui, en manutention d’aliments, je prends 15mn grand maximum en prenant mon temps ! Le matin, quand j’arrive à la FAF, la première ration attend dans la trémie d'attente. Je prends 7-8mn à charger 2 godets. L’autre ration (vache laitière pour compléter la ration), je la vide à la brouette et ça prend 2-3mn.


Avec l’ancienne, je lançais la fabrication manuellement. Pendant ce temps-là, je chargeais tous les aliments du bol. Ensuite, je chargeais l’aliment dans le godet avec des bidons depuis la mélangeuse. Je passais 10-12mn à faire de la manipulation d’aliments. Et pour le tourteau ensuite. Tout était quasiment manuel. La seule chose automatique c’était la montée du grain dans la trémie tampon de 600kg et on indiquait sur une balance le poids qu’on avait besoin en orge, seigle, maïs.


Désormais, même la coopérative gagne un temps fou ! Elle remplit les silos par le dessus. Elle vide 1 tonne par mn alors qu’avant c’était 1 tonne en 5 mn. D’ailleurs, on a trouvé un super système à base de rideaux pour charger par le haut.


 


Des conseils pour d’autres éleveurs qui souhaiteraient investir en FAF ?



  • Automatiser : c’est le gain de temps que tu retiens au quotidien !

  • Rassembler le stockage et prévoir de l’espace pour ajouter d’autres cellules à l’avenir si besoin.

  • Réutiliser : nous avons réutilisé des vis, des mélangeurs et même un capteur de l’ancien aplatisseur pour savoir si le silo tampon est vide. Lorsque la lampe témoin s’allume c’est qu’il reste 1 tonne de tourteaux dans le silo soit l’équivalent de 4 à 5 jours. En étant malin et manuel, on peut faire des économies !

  • Monter soi-même la manutention et le stockage : on est fier et on ne regrette pas d’avoir monté par nous-même. Le montage n’est pas compliqué. Je n’ai quasiment jamais appelé le revendeur. On mettait 3 jours pour monter une cellule. On a monté les vis. Le faire nous a permis de comprendre l’installation et d’ajuster à nos besoins par exemple, les points d’entrée de vis. A noter : le cœur de fabrique (broyeur, mélangeur, trémie) est déjà assemblé.


 


Une installation réalisée en collaboration avec notre revendeur Alpes Leman Robotique (Lely Center de Saint-Félix, 74)


 


Technico-commercial SKIOLD de secteur : Jean-Yves BECOUARN.


 


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