GAEC Lagrafeuil-Puech - Fabrique d'aliments bovin viande - Corrèze

« Avec la FAF, on a gagné 1 veau par mois. »

GAEC Lagrafeuil-Puech, Meilhards (19)

Informations sur l'exploitation :



  • Meilhards (19)

  • 4 associés (UMO), 1 salarié et 1 apprenti

  • Elevage de bovins viande : 300 vaches Limousine

  • SAU : 450 Ha (dont 15 Ha d’orge divers, 15 Ha de blé et 12 Ha de maïs grain – non irrigué)

  • Fabrication de 500 tonnes d’aliments par an

  • Fabrique d’aliments à la ferme SKIOLD MSK : broyeur à disques Disc Mill / mélangeur horizontal de 500 kg (H500) / pilotage par le boitier Fabristar - mise en service en 2015


 


Découvrez le témoignage de Sébastien LAGRAFEUIL, éleveur de 300 vaches de race Limousine en Corrèze (19). Depuis fin 2015, il fabrique son propre aliment pour nourrir ses bovins viande. Il nous raconte l’aboutissement du projet FAF et son retour d’expérience en tant que fafeur.


 


Pourquoi notre propre fabrique d’aliments à la ferme ?


L’objectif de la FAF est de fournir une alimentation fraiche et homogène toute l’année pour nos animaux puis de mieux maitriser les coûts alimentaires.


Avant, on achetait de l’aliment mais il n’était pas régulier. Or, un changement de formule engendrait des conséquences sur les animaux. Et ce n’est pas une question de kilogramme. La bête n’était pas bien. Elle se levait et se couchait.  Elle avait mal au ventre. Les selles étaient variables : un jour c’était solide, un autre jour c’était liquide. C’était irrégulier car l’aliment n’était pas homogène. Les animaux étaient stressés et perdaient en croissance.


Après, nous ont rejoint sur l’exploitation, mon fils et un salarié. Alors, on a franchi le cap de passer de 150 Ha à 450 Ha et de fabriquer l’aliment pour nos animaux.


 


Combien de temps a nécessité le projet ?


Le technico-commercial de secteur, Joël Fabre (désormais à la retraite), était venu. La décision était très vite prise : dans les 2-3 mois suivants. Chez nous, on y va ! On a fait confiance à Joël qu’on avait rencontré à Paris au SIMA.


Fabrique d'aliment à la ferme SKIOLD MSK


 


Comment nous travaillons avec la FAF ?


On veut un aliment qui soit toujours frais !


On produit des lots 400 à 450 kg d’aliments pour une journée ou deux mais c’est tout.


La FAF, ça ne prend pas de temps car tout est automatisé.


On la nettoie 2 à 3 fois par an, on la graisse et c’est tout.


Depuis cette année, nous sommes accompagnés par un nutritionniste qui vient sur l’exploitation 4 fois par an. Il analyse les animaux, tient compte de notre stock, fait et ajuste nos formules, contrôle les performances, nous conseille, etc.


Exemple de préconisation donnée : il nous a conseillé d’utiliser des protéines liquides qui sont intégrées grâce à la pompe à huile et à la rampe de diffuseurs sur le mélangeur.


Aujourd’hui, on formule 4 rations différentes : 



  • Engraissement

  • Reproducteurs

  • Génisses de renouvellement

  • Veaux


Depuis 2015, cet élevage produit son aliment à partir d’une fabrique d’aliments compacte MSK dont le cœur de FAF est constitué d’un broyeur à disques Disc Mill, d’un mélangeur horizontal H500 de 1380L (soit 500 kg d’aliments) et d’une trémie à grain de 320L. La fabrication est automatisée grâce au boitier Fabristar.


 « Avec le broyeur à disques, ici on sectionne le grain pour avoir des coupes franches et propres. Parfois les nutritionnistes nous appellent pour affiner la granulométrie des rations. Ils ont raison, c’est ce qu’il faut faire ! C’est important d’adapter la granulométrie en fonction du stade physiologique des animaux. » souligne Eric Manenc, directeur des ventes chez SKIOLD. 


 


Ce que nous a apporté la fabrique d’aliment ?


Avant, on avait les boudins dehors, la pelle et le seau.


Avec la FAF, on a gagné du temps et on travaille mieux.


Nous sommes suivis par Bovin Croissance. La première année, on a gagné de 20g à 80g de GMQ par veau et par jour avec une moyenne de 55g. Nous avons 300 veaux. Sachant que les veaux restent 10 mois (base de 300 jours), on a gagné 1 veau par mois.


L’efficience alimentaire est optimale.


Concernant le coût alimentaire, c’est difficile de parler d’un prix. Comment on définit le prix de la céréale ? Le prix qu’elle nous coûte à produire ou le prix que je dois l’acheter ? Ce sont deux choses différentes.


Pour nous, la fabrique se paie toute seule et nous sommes autonomes en céréales.


Ce qu’il faut, c’est chercher à économiser les petits centimes et les grammes. 


 


Quel est le secret d’un aliment de qualité ?


La céréale, on la bichonne. On la nettoie, on lui laisse le temps, on la ventile. Le secret, il est là.


Tout d’abord, toutes mes céréales sont cultivées derrière du maïs.


Puis, toute la céréale qui entre est ventilée. Il n’y a pas de poussières, il n’y a rien. Juste la céréale. La céréale est propre. Pour cela, on a un aspirateur à poussières ! C’est le top. Il ne sert à rien de stocker de la poussière. 


Eric souligne que « l’avantage d’avoir un dépoussiéreur c’est qu’on enlève les particules légères et on optimise la ventilation ».


Les céréales aujourd’hui, ça coûte cher. Il faut en prendre soin.


En résumé, une fois les céréales ramassées et intégrées à la fosse de réception, voici leur secret pour avoir un aliment de qualité :



  • Dépoussiérage des céréales

  • Ventilation des céréales

  • Gestion automatique de la granulométrie



 


Des conseils pour d’autres éleveurs qui souhaiteraient investir en FAF ?


Bien penser au pré-nettoyage et à la fosse de réception. Ça c’est obligatoire !


Et puis, faire en sorte d’avoir un bâtiment haut pour gagner en stockage en hauteur.


Eric Manenc précise que :


« On nous demande de grandes fosses de réception de 60m3 avec des pré-nettoyeurs cycloniques et non plus à cascade. Si l’éleveur ne le souhaite pas, on prévoit toujours de laisser de la place pour en mettre un plus tard. Et pour stockage, effectivement, lorsque le bâtiment peut être haut, l’idée c’est de favoriser le stockage en hauteur pour réduire la surface au sol et l’investissement. »


 


Une installation réalisée en collaboration avec notre revendeur ETS Chevalier Robert (19).


 


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Technico-commercial SKIOLD de secteur : Julien SAINT-AFFRE.


 


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