Julien SAINT-AFFRE (SKIOLD), Sylvie ALBOUY (Agritech Elevage) et le client | FAF SKIOLD Aveyron

"Nous économisons 100g d’aliments par jour et par truie."

EARL Du Mousse, Aveyron (12)

Découvrez le témoignage de Cyril, éleveur porcin 300 truies naisseur-engraisseur et bovin viande dans l’Aveyron. Depuis 2021, il fabrique son propre aliment pour nourrir ses deux productions animales. Il nous raconte l’aboutissement du projet FAF et son retour d’expérience en tant que fafeur.

 

Pourquoi notre fabrique d’aliments à la ferme ?

Il y a 3 ans, nous avions des soucis sur les animaux : des diarrhées et du cannibalisme. Nous nous sommes interrogés sur la qualité de l’aliment. C’est là qu’à démarrer le projet FAF.

 

Combien de temps a nécessité le projet ?

La construction du projet a duré un an. Nous avons contacté Agri Tech Elevage avec qui nous avions travaillé pour la machine à soupe installée depuis 1993.

Avec Sylvie ALBOUY, dirigeante chez Agri Tech Elevage, nous avons visité des FAF. Puis le technico-commercial SKIOLD nous avait proposé un plan de principe. La démarche plaisait ! C’était condensé et pouvait évoluer. L’idée était d’avoir une FAF concentrée pour pouvoir ajouter des cellules dans le bâtiment si besoin. Et que l’ensemble soit accessible.

 

Qu’est ce qui a fait la différence ?

  • L’étude : l’écoute et le suivi du projet menés par l’équipe SKIOLD et Agri Tech Elevage.
  • Le partenariat : nous sommes contents de la finition de Agri Tech Elevage et du matériel SKIOLD.
  • Le broyeur à disques Disc Mill. C’est un bon produit, il est intéressant. En consultant les techniciens en porc, ils privilégient ce système pour réguler la granulométrie facilement entre les différents stades physiologiques des animaux. C’est facile de passer d’une formule Porc à une Bovin, donc de passer d’un aliment fin à plus grossier. Nous pouvons faire n’importe quelle formule, quand nous voulons et sans y être. Cela ne prend pas de temps et il y a peu d’entretien.

 

Comment travaillons-nous avec la FAF ?

Avec notre FAF, nous produisons 2 500 tonnes d’aliments par an qui permettent de nourrir nos animaux répartis sur plusieurs sites extérieurs.

Nous avons une capacité de stockage de 1 400 tonnes de céréales (blé, orge, triticale, sorgho et maïs) et 100 tonnes de protéines (3 cellules de 30-35 tonnes).

Pour les matières premières, en bovin, nous utilisons surtout de l’orge et du maïs tandis qu’en porc, nous utilisons toutes ces matières premières en fonction de leur prix.

Dans notre logiciel de fabrication d'aliments, nous avons une quinzaine de formules qui permettent de fabriquer l’aliment (selon le type de production animale et le stade physiologique) : 5 pour les vaches et le reste pour les cochons. Le logiciel est bien car on peut en entrer autant de formules que l’on veut. Il y a des formules en attente et d’autres qui sont programmées. Ça prend 30s de programmer la tranche horaire.

En ce qui concerne notre organisation pour la fabrication, c’est surtout moi et mon père qui nous nous en occupons mais ça ne prend pas de temps. Ce qui prend du temps, c’est la distribution de l’aliment à élevage à raison d’1h30 par jour étant donné que nous n’avons pas de soufflerie du fait que les sites sont distants les uns des autres. Nous mettons 1h pour vider la remorque et 30mn pour la manutention. L’été, cela prend un peu plus de temps pour la réception.

 

 

Fabriquer son aliment : est-ce difficile ?

Non. Nous sommes accompagnés avec le nutritionniste pour équilibrer les rations.

Ce que je fais, je programme des cycles de fabrication la nuit :

  • Pour le Porc, je remplis ma remorque de 12 tonnes
  • Pour la formule Bovin c’est facile, je laisse en stock tampon ma préparation dans le mélangeur que je récupère ensuite dans une trémie.

Quand on démarre en FAF, le plus compliqué est l’achat des matières premières car il faut déjà avoir des contacts. Nous voulions des contacts avec des agriculteurs locaux. Ici, nous sommes une région à brebis laitières (zone Roquefort), nous trouvons facilement de la céréale.

Moins il y a d’intermédiaire, moins il y a de marges, et mieux on gère le coût alimentaire.

 

Ce que nous a apporté la fabrique d’aliments ?

L’objectif était également d’autoconsommer les céréales de la ferme. Elles sont mieux valorisées. Il n’y a pas de sous-produits ou de drèches. Nous connaissons l’aliment que nous donnons. Nous fabriquons qu’avec des céréales et des tourteaux. Nous valorisons ce que nous cultivons dans les champs et cela se voit sur les animaux grâce à la qualité de l’aliment.

D’ailleurs, nous l’avons remarqué tout de suite !

Il a fallu réguler l’alimentation. Nous économisons 100g d’aliment par jour et par truie. Cela ne représente pas grand-chose par jour, mais à l’année nous faisons une sacrée économie.

Pour les cochons à l’engraissement, au lieu de les faire partir à 3 mois et 20 jours, ils partent à 3 mois et 10 jours. Nous gagnons facilement 10 jours. 

De plus, nous sommes payés sur le prix de base et nous avons de meilleures plus-values. Les cochons sont plus conformes. Rien qu’à l’œil, ça se voit. Oui, nous gagnons 10 à 15 euros la tonne, mais nous gagnons surtout en qualité, en croissance.

Je parle des cochons mais les veaux c’est pareil !

La première année que nous avons fait partir les premiers veaux nourris avec notre aliment fabriqué, le marchand a dit « c’est le jour et la nuit ». Même sur le prix, nous avons gagné 100€ à 150€ par veau facilement.

A l’origine, on voulait gagner en qualité d’aliment mais on ne s’attendait pas à avoir de tels retours !

Sylvie ALBOUY, dirigeante de Agri Tech Elevage constate que "Au-delà de l’économie à la tonne, nos clients voient de sacrées différences sur les animaux. D’ailleurs, des fabriques d’aliments en bovin, nous en installons de plus en plus. Souvent, on nous appelle pour changer un aplatisseur et puis sur place, Sylvain leur parle de la FAF en bovin. Et ils nous disent "pourquoi je ne l’ai pas fait 10 ans plus tôt ?".

 

Des conseils pour d’autres éleveurs qui souhaiteraient investir en FAF ?

Avoir un dépoussiéreur. Nous enlevons les plus grosses poussières pour limiter les mycotoxines en porc.

Avoir un système évolutif. Aujourd’hui, nous avons un atelier bovin mais peut-être qu’un jour nous aurons un nouvel atelier avec des poules ou bien nous agrandirons l’élevage porcin. On ne sait pas ce qui peut se passer. Du coup, il faut penser à évoluer. Ici, nous avons décidé de garder un espace pour intégrer d’autres cellules pour avoir assez de stockage. Et peut-être qu’il faudra faire évoluer les équipements. Il faut penser à l’évolution.

 

Informations sur l'exploitation :

  • Brasc (12)
  • 3 associés (UMO)
  • Elevage porcin 300 truies naisseur-engraisseur et bovin viande de 80 vaches Limousine
  • SAU : 165 hectares, dont 70 hectares de céréales
  • Fabrication de 2500 tonnes d’aliments par an
  • Installation mise en service en 2021
  • Partenaire Installateur : Agri Tech Elevage (12)

 

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Ici, quelques installations et témoignages

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